Les vêtements nous aident à nous souvenir des personnes disparue

Cette citation, lut dans le magasine "Miss respire" parut à l'été 2019 m'a beaucoup parlé, avant même de lire l'article, j'étais inspirée. J'espère que vous aussi.

"Les vêtements nous aident à nous souvenir des personnes disparue"

Je n'ai jamais été proche de mes grand-parents, aujourd'hui tous disparus. Je les ai aimés ça, c'est sûr. De leurs côtés, j'imagine qu'eux aussi, ils m'aimaient.

Porter les vêtements des personnes que j'aime lorsqu'ils sont loin de moi par la distance ou par la disparition, me plaît et me rappelle d'où je viens.

Lorsque j'enfile le vêtement ou lorsque je le ré-ajuste sur moi, je pense à son ancienne propriétaire. Je repense aux chouettes moments que j'ai pu avoir avec cette personne.

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La fleur d'oranger.

J'ai passé beaucoup de temps chez ma grand-mère paternel, de nombreuses soirée, des déjeuner, il y a un parfum qui me fait plonger directement dans cette époque et particulière dans sa salle de bain. La fleur d'oranger. Je n'ai aucun souvenir d'où pouvait provenir se parfum, est ce d'un savon, d'un shampooing, de son parfum, d'un nettoyant ménager, de la fenêtre toujours ouverte ?

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La blouse blanche tout en dentelle anglaise.

Ma grand-mère paternelle m'a vu porter cette blouse, un jour que je passais la voir et prendre ma petite sœur chez elle. Elles étaient assises à sa table et prenaient le goûter. Ma grand-mère, qui ne disait jamais un compliment, me dit que ma blouse était très jolie, et qu'elle m'allait bien. Ce compliment était coincé entre deux reproches, je ne me souviens que du compliment. Et c'est tant mieux. Je porte cette blouse avec plaisir et j'ai toujours une pensée pour elle, pour ce moment, quand je la mets.

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L'étole rose.

Cette étole appartenait à ma grand-mère maternelle, disparue bien avant que je me l'approprie.

Ma mère, sa fille donc, continue régulièrement de faire le ménage/le tri chez ses parents tout deux disparues, c'est là qu'elle a dû tomber sur cette étole. Elle l'a lavé et plié, en attendant de lui trouver une place peut être dans son dressing. Je suis tombé dessus et je l'ai trouvé magnifique avec ses couleurs son imprimé un brin vintage et sa douceur. Ma mère me donne sa provenance et me propose de la garder, je refuse. Mais je me rends compte plus tard que ma mère la placée dans mes bagages, pour que je l'emporte avec moi à mon domicile.

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La veste en velours marron.

Cette veste, ma mère l'avait achetée avec sa toute première paie. Lorsqu'elle l'a achetée, il était plus long, mais elle la raccourcie pour qu'il lui correspondent mieux. Ma mère a du talent. Ma mère me l'a transmise lorsque j'étais au lycée. Elle m'a suivi pendant des années, je l'ai portée avec honneur et par contradiction. Tous mes camarades de classe étaient habillés par la fast-fashion, sauf moi. L'irréductible fille qui porte de l'occasion. De belles pièces "vintages" qui ont une histoire plus longue qu'un aller d'Asie vers le France.

Avec ma première paie, je m'étais offert un ordinateur portable Macbook, que j'ai toujours. Lui, je ne le transmettrais pas, il a peu valeur maintenant et plus aucune dans quelques années, pour peu qu'on s'intéresse à lui.

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"The clothes help us remember the missing people "

Wearing the clothes of people I love when they are away from me by distance or disappearance, I like reminding me and where I come from.
When I put on the garment or when I re-adjust it on me, I think of its former owner. I think back to the nice moments I had with this person.